« l’Amitié » avant-première en présence d’Alain Cavalier, au Concorde, mercredi 29 mars
Venez rencontrer au Concorde un cinéaste emblématique, Alain Cavalier, autour de son nouveau film : L’Amitié
Sortie cinéma sagesse de L’image s’inscrire ici : https://lasagessedelimage.fr/index.php/inscription-sortie-cinema/
pour le Concorde notre Tarif 3,5 euros pour tous et 2 euros solidaire !
“J’ai intensément partagé le travail cinématographique avec certains, jusqu’à une amitié toujours vive. Filmer aujourd’hui ce lien sentimental est un plaisir sans nostalgie. Nos vies croisées nous permettent cette simplicité rapide de ceux qui ne se racontent pas d’histoires, qui savent être devant ou derrière la caméra, dans un ensemble de dons et d’abandon au film.” Alain Cavalier.
Dans ce nouveau documentaire – dans le sillage de ses Six portraits XL – le cinéaste se consacre une nouvelle fois à l’art du “portrait-cinéma” à travers celui de trois ami.e.s de longue date. Des amitiés nées autour du cinéma.
Avec Dumont, Bresson, Pialat… Alain Cavalier est l’un des réalisateurs de prédilection que La Sagesse de L’image a redécouvert avec Le Plein de super (1976) – Thérèse (1986) – 24 portraits d’Alain Cavalier (1987 et 1991) – Irène (2009) – Pater (2011). Avec des mises en scènes singulières et différentes on notera des convergences : l’emploi d’acteurs et d’actrices non professionnels; une attention au réel et à ses aspérité; un rapport à la fois athée et mystique ; une interrogation puissante sur le dispositif cinématographique.
BIO ET FILMO :
Alain Cavalier, est né le 14 septembre 1931 à Vendôme (France). Son enfance est marquée par une éducation catholique, ainsi que trois années passées en Tunisie, où son père est haut fonctionnaire.
Il s’inscrit à la Sorbonne où il étudie l’histoire, avant d’entrer à l’Institut des Hautes Études Cinématographiques dont il sort diplômé. Assistant de Louis Malle sur Ascenseur pour l’échafaud (1957) et Les Amants (1958), il tourne son premier court-métrage Un Américain en 1958.Alain Cavalier tourne Le Combat dans l’île (1962) avec Romy Schneider, puis L’Insoumis (1964) avec Alain Delon. Leur contenu politique et leur facture classique le tiennent en marge de la Nouvelle Vague des années 60. Devant leur relatif insuccès, Cavalier opte pour le polar : Mise à sac (1967) puis La Chamade (1968), interprété par Catherine Deneuve et Michel Piccoli. Après huit ans de silence liés au rejet d’un certain genre de cinéma, il retourne à la caméra avec une bande de copains et des moyens plus modestes. Ce sont Le Plein de super et Ce répondeur ne prend pas de message, tournés en 1976, qui closent définitivement une période difficile. Un Etrange Voyage (1980) reçoit le prix Louis-Delluc en 1981. Avec Thérèse (1986), Prix du Jury à Cannes, s’ouvre une nouvelle période artistique qui se poursuit avec Libera Me (1993). Ce film renoue avec les questions politiques des débuts : la résistance à l’oppression, le terrorisme, la torture. Tourné seul et sans équipe, La Rencontre (1996) est l’aboutissement d’une démarche inaugurée par les deux séries de Portraits (1987 and 1990), mais filmé avec une petite caméra DV qui lui permet une légèreté nouvelle. Il mettra cette technique à profit pour Vies (2000), René (2002), et le journal vidéo qu’il tient depuis plus de dix ans, Le Filmeur (2004). Cavalier y apparaît comme commentateur-acteur d’une histoire qu’il vit et reconstruit en même temps. Pater (2011) avec Vincent Lindon est présenté au Festival de Cannes où il est reçu avec une standing ovation.
Alain Cavalier est l’exemple quasi unique d’un cinéaste ayant entamé sa carrière dans le cinéma classique pour peu à peu épurer sa mise en scène jusqu’à quitter totalement les circuits traditionnels de production et de création.