« Fleur pâle » mercredi 1er juin à 20h15 au Cinématographe
Fleur pâle
de Masahiro Shinoda (1964)
Japon, ,1h32, VOSTF NUM, version restaurée
Après avoir purgé trois ans de prison pour meurtre, un yakuza rentre à Tokyo où il se rend immédiatement dans une salle de jeu ; il remarque une jeune femme qui joue gros…
Comme ses confrères de la nouvelle vague japonaise des années 50-60, Shinoda investit un genre repéré, celui des films de yakuzas et se l’approprie. Il ne cache pas la violence du milieu mais met en avant son côté « rites et traditions » en esthétisant sa présentation. Il privilégie les atmosphères, avec des distorsions du son étonnantes – les scènes dans les maisons de jeu. Il respecte la trame du genre mais y insère des personnages aux dimensions humaines d’une complexité inhabituelle. Ces pas de côté amenèrent un conflit avec son scénariste qui retarda la sortie du film de quelques mois.
ou bien : tel 0680046986
Nous encaissons devant le cinéma tarif 3 euros jusqu’à 20h30 merci d’amener la monnaie si vous pouvez
Le film est à 20h45
Rubrique « Mon délire perso »
Le cinéma est un des arts les plus en prise avec les changements de la société, la preuve est là.
La nouvelle vague française a telle influencé Les autres cinématographies ? Possible ! mais à l’inverse d’autres cinématographies ont influencé la Nouvelle vague française. Il y a une incroyable porosité des styles et des époques. Un peu comme 1968 est le temps de la contestation non coordonnée de par le monde : en Italie en France aux USA. Ou bien la guerre froide a généré une filmographie spécifique; ou encore la modernité des année 20 étend son expérimentation du Japon à L’Europe. la Société japonaise est particulièrement perméable aux influences occidentales. D’une autre côté Akira Kurosawa a influencé le Western Spaghettis des Sergio Leone et compagnie.
Alain