Lundi 23 juin à 20h05 : sortie ciné avec « Life Of Chuck » au Katorza
Lundi prochain, nous vous donnons rendez-vous au Katorza pour Life of Chuck. Le réalisateur Mike Flanagan, un habitué des adaptations de Stephen King, choisit cette fois de s’intéresser à l’une des nouvelles les plus singulières de l’auteur américain ! Embarquons ensemble dans cette fable qui s’aventure dans le fantastique tout en restant profondément humaine et touchante. Une œuvre rare, réconfortante, qui invite à regarder en arrière, non pour pleurer ce qui est perdu, mais pour célébrer ce qui a été vécu. Avec un Tom Hiddleston au sommet de son art !
Rendez-vous devant le Katorza à 20h05, séance à 20h35
La séance sera au prix de 4€ (2€ solidaire)


Life of Chuck (2025)
Par Mike Flanagan (U.S.A.)
Avec Tom Hiddleston, Mark Hamill, Chiwetel Ejiofor
Durée : 1h51 / VOSTF
La vie extraordinaire d’un homme ordinaire racontée en trois chapitres. Merci Chuck !
Ce qu’en a dit la presse :
« Avec une grâce et une ambition folles, Flanagan livre ici une version grand public des délires mentaux de Charlie Kaufman ; un La Vie est belle pour temps d’apocalypse. Et dans une période où le cinéma mainstream semble avoir renoncé à nous émouvoir vraiment, Life of Chuck fait figure d’ovni salvateur. »
Gaël Golhen, Première
La séance :
Lundi 23 juin 2025
Rendez vous à 20h05 , dernière limite de votre paiement à 20h20
Contact pour la séance : Alain au 06 58 76 69 05
Le Katorza, 3 rue Corneille, 44000 Nantes
Tram : lignes 1,2,3 arrêt Commerce, Médiathèque (T1)
Bus : ligne 11 arrêt Graslin / ligne 54 arrêt St Nicolas


2 commentaires
Alain A.
Après quelques images, on se rend compte que « Life of Chuck » est très bien raconté. Cette qualité se confirme jusqu’à la fin du film : cet intriguant grenier en forme de dôme qui en fait tout le mystère et celui de nos vies, son charme abyssal à la fois inquiétant et réjouissant de nous faire entrer dans notre propre mystère existentiel à partir de la vie concrète quasi ordinaire de Chuck et des personnes de son entourage ou qu’il a rencontrées.
Après la lecture hier à la librairie des 5 premières pages de la nouvelle , on voit que tout ce qui est mise en scène et la qualité de la narration du film tiennent en très grande partie à celle du livre de Stephen King. Je me suis souvent contraint dans le cadre de publications ou de conférences à faire cet exercice de lire après le film, le livre dont il est tiré par exemple la nouvelle d’Arthur Schnitzler « Double rêve » pour « Eyes Wide Shut » de Kubrick, le roman de Michael Ende pour « L’histoire sans fin » de Wolfgang Petersen, le roman de Charles Portis pour « True Gritt » des frères Coen, ou bien encore Maupassant pour « Une partie de campagne » de Jean Renoir…
C’est la première fois que je trouve une aussi grande fidélité du texte et de son adaptation, une grande proximité de leurs narrations respectives. S’en est confondant. Quand je l’aurai emprunté à la médiathèque et lu entièrement je pourrai peut-être mieux qualifier ce qui fait la spécificité de la mise en scène du film par rapport à la nouvelle.
Je ferai aussi cette expérience d’aller revoir le film… si cela vous tente faites signe, si nous sommes en nombre suffisant on pourrait organiser de nouveau une sortie à notre tarif habituel, pourquoi pas ?
La Sagesse de l'image
Envoyé par Maryse, nouvelle inscrite de notre mailing liste
son retour sur le film : LIFE Of CHUCK,
Dans ce film nous sommes d’abord plongés dans un monde effrayant, un monde qui ressemble de très près au nôtre , occidental, dans une société en train de vivre son effondrement, où tout se délite. Le thème de la mort est aussi omniprésent, la mort de cet univers super organisé, mais aussi la maladie et la mort des êtres proches, qui guette en permanence.
Pourtant ce film a éveillé en moi, un sentiment de joie et de l’optimisme, car il nous parle également de l’essentiel dans la vie ; ainsi les liens d’amour qu’il apparaît important de préserver au-delà des différences homme/ femme, au-delà de la séparation et des différends. Il évoque aussi les liens intergénérationnels, la transmission qui s’opère entre un adulte et une enfant, des grands-parents et leur petit-fils, un professeur et son élève. Il nous montre la possibilité d’établir une communication vraie et profonde avec des inconnus dans la rue, le défi de l’adolescent face à ses doutes et ses croyances négatives, comment s’imposent parfois des choix de vie…
Puis, venant rompre un quotidien routinier ( celui de Chuck devenu adulte ) ou déprimant (celui de la jeune fille qui vient de recevoir par SMS l’annonce de la fin de son idylle amoureuse ), là soudainement, musique et danse se rejoignent, la vitalité et la beauté émergent, moments de grâce et de pétillement, où les corps et les âmes entrent en connexion, dans le pouvoir créateur de l’instant présent.
Il y est aussi question de la richesse de notre vie intérieure, la « multitude »; multitudes des différentes facettes de nos personnalités, rôles parfois contradictoires que nous sommes amenés à jouer, et tout ce qui peuple notre esprit, tous ceux qui nous habitent avec qui nous avons partagé des tranches de vie, qu’ils soient parents, enfants, amoureux, amis proches vivants ou disparus.